Avec tous les avis positifs que j'ai vu sur ce roman, il fallait que je le découvre assez rapidement. Je ne sais pas trop quoi en penser... Il a fini par me plaire parce que, pour moi, la première moitié n'a rien d'exceptionnelle, tandis que la fin change complètement mon ressenti !
Hazel est une ado de seize ans atteinte d'un cancer. Sa vie ne tient qu'à un fil et elle doit à son nouveau traitement...
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Avec tous les avis positifs que j'ai vu sur ce roman, il fallait que je le découvre assez rapidement. Je ne sais pas trop quoi en penser... Il a fini par me plaire parce que, pour moi, la première moitié n'a rien d'exceptionnelle, tandis que la fin change complètement mon ressenti !
Hazel est une ado de seize ans atteinte d'un cancer. Sa vie ne tient qu'à un fil et elle doit à son nouveau traitement d'être encore en vie puisqu'il a rétréci et stoppé l'évolution des tumeurs. Une grande chance pour elle, le traitement ne donnant des résultats aussi positifs que très rarement. Mais Hazel est bien consciente que ce n'est qu'une question de temps.
Augustus a dix-sept ans. Il a eu un ostéosarcome et il est en rémission. Tous les deux se sont rencontrés lors d'un groupe de soutien réunissant de jeunes malades. Le feeling est tout de suite passé entre eux grâce à leur passion commune, la littérature mais aussi grâce à la maladie et leur façon de vivre, de penser, au quotidien.
Leur passion commune les entrainera dans une quête presque irréalisable, mais surtout, très importante...
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé la première moitié du roman, ce ne serait pas vrai. Mais je ne comprenais pas, à ce moment-là, ce que ce roman avait de si spécial. De plus, j'ai trouvé les propos assez lourds concernant la maladie. Elle est constamment présente et il n'y a aucune place pour l'espoir. Que ce soit pour les personnages principaux mais aussi pour les secondaires, on sait comment ils vont finir et il n'y a rien de joyeux dans tout cela.
Quand je suis parvenue à la seconde moitié, je ne me sentais plus aussi extérieure au livre, j'étais vraiment dans l'histoire et pour cause ! Bien que la maladie soit toujours aussi présente (si ce n'est plus...), les émotions sont encore plus fortes.
Sans m'en rendre compte, je me suis très vite attachée aux deux personnages principaux, Hazel et Augustus, et c'est dans cette seconde moitié que je l'ai compris. Il se passe tout un tas d'événements qui bousculent leur vie et nous chamboulent par la même occasion parce que, finalement, on vit leur quotidien, leurs sentiments, leurs points forts et leurs points faibles, à leur côté.
Au-delà du dégoût, de la dépression et de la haine, l'amour prend toute son importance. C'est un sentiment qu'on retrouve beaucoup dans ce roman bien que l'espoir ne soit pas au rendez-vous.
Hazel et Augustus se ressemblent beaucoup même s'ils n'ont pas toujours les mêmes points de vue. Tous deux se savent condamné un jour où l'autre mais ce n'est pas pour autant que l'on retrouve des personnages qui se plaignent tout le temps sur leur sort. À part peut-être Hazel, un petit peu...
Chacun puise sa force dans l'autre, dans différentes situations et c'est vraiment cet amour et cette force qui m'auront marqué au final, plutôt que les personnages individuellement.
J'ai découvert John Green avec « Le théorème des Katherine », qui a été un coup de cœur grâce à l'humour et l'intelligence de ses propos. Bien que son style soit toujours aussi fluide, je ne suis pas toujours d'accord avec sa façon de voir les choses (cancer = mourir systématiquement ?) et c'est un roman plus déprimant qu'encourageant. Certes, l'émotion est là, surtout à la fin, mais c'est terriblement triste... Je ne suis pas pour qu'il y ait des happy end à chaque roman et d'ailleurs, ça n'aurait peut-être pas été crédible pour cette histoire, mais on assiste à un roman très dur du début à la fin... Mis à part ça, je ne regrette pas. Un livre étant fait pour transmettre des émotions (avis personnel), je ne peux qu'apprécier ce que j'ai lu. Néanmoins, je ne conseille pas ce roman à des personnes déprimées... Vous n'en sortirez pas meilleur psychologiquement parlant...
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