Une enquête romanesque au plus près de l'énigmatique épouse de Michel Fourniret pour tenter de cerner les terreurs de notre société à travers l'une des affaires les plus retentissantes de ces dernières années. 26 juin 2003. " L'ogre des Ardennes ", Michel Fourniret, est arrêté en Belgique. 22 juin 2004. Après un an d'interrogatoires, son épouse Monique Olivier – qu'il surnomme sa " mésange " – révèle une partie du parcours criminel de son mari, au moment où, faute de preuves, la justice belge s'apprête à le libérer. Il finira par être condamné à la perpétuité incompressible ; Monique Olivier, accusée de complicité et de non-dénonciation de meurtres, écopera elle aussi de la perpétuité, assortie de vingt-huit ans de sûreté. Plongée au cœur du mal absolu pendant cette année traque, cette enquête...
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Une enquête romanesque au plus près de l'énigmatique épouse de Michel Fourniret pour tenter de cerner les terreurs de notre société à travers l'une des affaires les plus retentissantes de ces dernières années. 26 juin 2003. " L'ogre des Ardennes ", Michel Fourniret, est arrêté en Belgique. 22 juin 2004. Après un an d'interrogatoires, son épouse Monique Olivier – qu'il surnomme sa " mésange " – révèle une partie du parcours criminel de son mari, au moment où, faute de preuves, la justice belge s'apprête à le libérer. Il finira par être condamné à la perpétuité incompressible ; Monique Olivier, accusée de complicité et de non-dénonciation de meurtres, écopera elle aussi de la perpétuité, assortie de vingt-huit ans de sûreté. Plongée au cœur du mal absolu pendant cette année traque, cette enquête romanesque fait alterner les points de vue du commissaire chargé de l'affaire et de Monique Olivier elle-même, pour s'intéresser pour la première fois à celle qui reste une énigme : victime ou complice? instrument ou cerveau diabolique? Mésange ou ogresse?
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Le pitch : "Pour mémoire - Roman du réel. Si ce livre est basé sur "l'affaire Fourniret", s'il suit au plus près les faits tels qu'ils ont été révélés lors du procès, cet ouvrage est avant tout une œuvre de fiction. Par l'angle intime et intérieur qu'il permet, le roman aide à comprendre des personnes, des mœurs, une société" [...] Hormis certaines phrases, les pensées et les propos prêtés à Monique...
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Le pitch : "Pour mémoire - Roman du réel. Si ce livre est basé sur "l'affaire Fourniret", s'il suit au plus près les faits tels qu'ils ont été révélés lors du procès, cet ouvrage est avant tout une œuvre de fiction. Par l'angle intime et intérieur qu'il permet, le roman aide à comprendre des personnes, des mœurs, une société" [...] Hormis certaines phrases, les pensées et les propos prêtés à Monique Olivier et à Michel Fourniret ainsi qu'aux différents personnages de cette histoire relèvent de la pure invention et de la seule création littéraire".
Il n'est malheureusement nul besoin de rappeler les horreurs perpétrées par le tristement célèbre Michel Fourniret, surnommé l'Ogre des Ardennes, arrêté en Belgique le 26 juin 2003 et condamné en 2008 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 30 ans. Mais le traitement qu'en fait l'auteur force au respect et à l'admiration.
Avec un talent exceptionnel, l'auteur nous fait revivre ici les heures sombres d'une enquête hors du commun, et nous amène au plus près des époux Fourniret, couple diabolique d'une des affaires les plus marquantes de notre époque qui a particulièrement défrayé la chronique. Principal protagoniste de cette affaire sordide, l'auteur choisira pourtant de ne pas (ou si peu) donner la parole à Michel Fourniret, pour concentrer tous ses efforts sur l'énigmatique et incompréhensible Monique Olivier épouse Fourniret.
Alternant avec beaucoup de subtilité les récits, le lecteur se voit contraint d'assister au piège qui se referme sur chacune des victimes de Michel Fourniret, que l'auteur décrit avec un effroyable réalisme. Il est ensuite entraîné aux côtés des policiers lors des différentes auditions de Monique Fourniret, et devient alors le témoin de cette terrible lutte silencieuse qui s'instaure lentement mais sûrement entre le Commissaire et cette femme qui ne cesse d'étonner par sa froideur et son calme. Puis il en vient à partager les pensées de ces deux protagonistes, pénétrant dès lors au plus profond de l'intimité de chacun d'eux : celles de ce Commissaire courageux et acharné, prêt à mettre en péril sa santé pour venir à bout de cette enquête et faire éclater la vérité, mais surtout celles de l'esprit torturé et malsain de Monique Fourniret, peut-être plus monstrueuse que le monstre elle-même, dévoilant peu à peu cet impressionnant lien qui l'unit à son mari dans une effrayante complicité. Et alors même qu'il lui est impossible d'oublier la triste réalité et le dénouement de cette affaire, le lecteur se voit pourtant soumis à une tension palpable, un suspense implacable, angoissé à l'idée qu'un tel monstre puisse passer entre les mailles du filet judiciaire grâce au silence de cette femme.
Et c'est justement elle qui se retrouve finalement au cœur de ce roman. Sans jamais manquer de tact, sans jamais tomber dans le voyeurisme ou l'excès, l'auteur tente de percer à jour cette insondable épouse dont le statut change au fil de l'enquête, en dépit de ses silences qui ne bernent en rien la perspicacité du Commissaire. De simple témoin, elle passe rapidement à complice et même - c'est là que tout le travail fourni par l'auteur impressionne - à celui, sérieusement envisageable, d'inspiratrice de la folie de son mari, l'Ogresse manipulant son Ogre des Ardennes... Qu'elle fera finalement tomber, craquant subitement devant ce courageux policier qui a mené cette rude enquête d'une main de maître malgré ses doutes et ses problèmes, et a fini par remporter cette guerre des nerfs qui se jouait dangereusement avec ce couple.
Renforcé par le style de l'auteur aussi cru que percutant, cette plume vive et précise, ce roman fera passer son lecteur par moult sentiments, du trouble à l'effroi, du doute à la colère, de la pitié à l'écœurement.
En bref, un récit aussi passionnant qu'horrifiant, dont on ne peut sortir indemne.
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Je n'avais jamais lu un roman de ce type, non pas par le sujet abordé mais par rapport au traitement des faits. Une histoire terrible mais vraie romancée, cela avait de quoi me perturber. Dans le bon sens du terme j'entends. Ce livre m'a permis de me documenter davantage sur l'affaire Fourniret, très médiatique mais qui n'avait pas suscité plus d'intérêt chez moi qu'une autre histoire sordide énumérée...
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Je n'avais jamais lu un roman de ce type, non pas par le sujet abordé mais par rapport au traitement des faits. Une histoire terrible mais vraie romancée, cela avait de quoi me perturber. Dans le bon sens du terme j'entends. Ce livre m'a permis de me documenter davantage sur l'affaire Fourniret, très médiatique mais qui n'avait pas suscité plus d'intérêt chez moi qu'une autre histoire sordide énumérée dans les journaux télévisés.
Le roman se compose de nombreux chapitres, relativement courts, qui alternent les points de vue du responsable de l'enquête et celui de Monique Fourniret, être insaisissable et répugnant.
On se prend rapidement au récit, on veut toujours en savoir pus et on plonge dans l'horreur.
Le style redondant lors de l'enquête nous donne l'impression de se creuser les méninges autant que l'équipe en charge de l'accusation, on ne respire pas, on cherche la vérité. L'écriture est différente lorsqu'on est, façon métaphorique de parler puisque tout est romancé, dans la tête de Monique Fourniret, tout est confus et étouffant, on se noie.
Cette lecture m'a passionnée du début à la fin, je ne suis pas restée indifférent,je me suis énervée parfois, je me suis insurgée,beaucoup.
L'auteur a, d'une façon remarquable, remis sur le devant de la scène un drame moderne qui aurait pu être oublié par le grand public. Je ne saurai que recommander à tous cette lecture atypique.
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Sous le titre «roman du réel», Harold Cobert explique en avant-propos, comment il a imaginé son nouveau roman : « Si ce livre est basé sur "l’affaire Fourniret", s’il suit au plus près les faits tels qu’ils ont été révélés lors du procès, cet ouvrage est avant tout une œuvre de fiction. […] Hormis certaines phrases, les pensées et les propos prêtés à Monique Olivier et à Michel Fourniret ainsi qu’aux...
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Sous le titre «roman du réel», Harold Cobert explique en avant-propos, comment il a imaginé son nouveau roman : « Si ce livre est basé sur "l’affaire Fourniret", s’il suit au plus près les faits tels qu’ils ont été révélés lors du procès, cet ouvrage est avant tout une œuvre de fiction. […] Hormis certaines phrases, les pensées et les propos prêtés à Monique Olivier et à Michel Fourniret ainsi qu’aux différents personnages de cette histoire relèvent de la pure invention et de la seule création littéraire. À part ceux de Monique Olivier et Michel Fourniret, tous les noms des protagonistes ont été changés, et en premier lieu ceux des victimes. »
En se replongeant dans cette célèbre affaire, on se rend très vite compte du matériau mis ici à disposition du romancier, car tout est ici extraordinaire au sens premier du terme. Comme beaucoup de ses contemporains, Harold Cobert s’appuie sur le faits divers pour nous délivrer un suspense étonnant. Car même si l’on connaît l’épilogue de l’histoire, on ne se rend pas compte de la partie d’échecs qui s’est jouée là , de la stratégie mise en place par les enquêteurs et par les coupables.
L’auteur
Le roman s’ouvre à Ciney, en Belgique le 26 juin 2003. On y voit Louise Lemaire être abordée par un homme en camionnette blanche demander à l’écolière si elle peut l’aider à retrouver sa route vers le Mont de la Salle et finira par la convaincre de monter dans le véhicule. Mais cette fois les choses ne se passent pas comme prévu, la fille réussit à s’enfuir et à prévenir la police. Un échec qui va entraîner l’arrestation de ce dangereux récidiviste, condamné à sept ans de prison en France pour treize enlèvements de jeunes filles dont il a tenté d’abuser, suivi d’une autre peine de six mois pour avoir agressé des automobilistes dans la région de Verdun.
Commence alors une enquête très difficile, en Belgique et en France, car il apparaît très vite qu’il va falloir ouvrir tous les dossiers similaires de disparitions de jeunes filles.
Grâce à la construction du roman, on ne s’ennuie jamais tout au long de la lecture. Si Michel Fourniret en est le sujet central, Harold Cobert a choisi de ne pas lui donner la parole. Il se place d’une part du côté factuel en retraçant dans de courts chapitres les circonstances qui ont fait tomber Elodie Defaux, Lian Shiro, Caroline Moens et toutes les autres dans le piège tendu par l’homme aux lunettes cerclées. En second lieu, ce sont les enquêteurs de la police belge qui prennent la parole. On les voit tâtonner, puis avancer doucement, élaborer des scénarios susceptibles de prouver leurs hypothèses, mais aussi tenter de convaincre leur hiérarchie – le budget nécessaire à des tests ADN finira-t-il par être débloqué ? – ou collaborer du bout des doigts avec les collègues français. Sans oublier leurs états d’âme, leurs problèmes familiaux ou de santé, qui viennent interférer et replacer ce drame hors du commun dans le quotidien le plus banal. Enfin et surtout, comme le proclame le bandeau en couverture du livre, la parole est aussi donnée à la compagne du tueur, dont l’attitude étonne: «Elle n’a montré aucune émotion quand je lui ai appris l’arrestation de son mari ni lorsque je l’ai informée des faits qui lui sont reprochés. Quelque chose cloche dans cette affaire, à commencer par elle.»
Monique Olivier, devenue Madame Fourniret, va passer – au fil de dizaines d’heures d’interrogatoire – du rang de témoin, à celui de complice, voire d’instigatrice. L’inimaginable devient petit à petit imaginable et les frontières de l’horreur sont à chaque fois repoussées un peu plus loin.
Un roman aussi glaçant que passionnant.
http://urlz.fr/41BV
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Je dois bien vous avouer que je ne suis pas une grande accro à la rentrée littéraire, mais ce nouveau roman d’Harold Cobert qu’est-ce que je l’attendais et qu’est-ce que j’étais impatiente de le découvrir, d’autant plus que lorsque j’avais rencontré l’auteur à Lille lors d’une séance de dédicace à l’occasion de la sortie de Jim, il m’avait confié, sans m’en dire plus, que ce roman serait très différent.
J’ai...
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Je dois bien vous avouer que je ne suis pas une grande accro à la rentrée littéraire, mais ce nouveau roman d’Harold Cobert qu’est-ce que je l’attendais et qu’est-ce que j’étais impatiente de le découvrir, d’autant plus que lorsque j’avais rencontré l’auteur à Lille lors d’une séance de dédicace à l’occasion de la sortie de Jim, il m’avait confié, sans m’en dire plus, que ce roman serait très différent.
J’ai malgré tout commencé ce livre avec un peu d’appréhension, ce qui est normal je pense quand on est accro à la plume d’un auteur et aussi quand on voit le thème, mais cette crainte n’avait pas lieu d’être, je ressors de ma lecture encore une fois totalement conquise par le talent d’Harold Cobert et ce roman est un énorme coup de cœur qui viendra se placer dans mon top 5 de l’année 2016 sans aucune hésitation.
D’ailleurs, mon avis va être très peu comparé aux émotions que j’ai ressenties à la lecture.
Je dois bien avouer que j’avais entendu parler de l’affaire Fourniret, mais j’étais loin d’en connaître tous les détails comme pour l’affaire Dutroux. J’étais donc loin de m’imaginer en commençant ce roman tout ce que j’allais découvrir au fil des pages.
Cet ouvrage m’a fait passer par tellement de sentiments comme la colère, l’horreur, l’incompréhension, la tristesse et j’en passe. Il faut avoir le cœur bien accroché pour se plonger dans l’histoire, mais il est pourtant très facile de s’y immerger tant la psychologie des personnages est magnifiquement bien travaillée.
On sent qu’Harold Cobert s’est vraiment bien documenté et qu’il décrit les faits avec beaucoup de justesse.
Au fil des pages et de nos découvertes, on a envie de croire que c’est un œuvre de fiction et pourtant on sait que malgré que l’auteur ait les noms des protagonistes (sauf certains) on sait que cette histoire est bien réelle et on se sent complètement retournés et impuissants devant autant de perversité.
J’ai aimé le fait que l’auteur alterne au fil des chapitres entre les pensées de Monique Fourniret, l’enquête de police et les différents enlèvements, ça nous permet de nous immerger à fond dans l’histoire et dans les sentiments ressentis par les différents protagonistes.
Je me suis sentie très proche du commissaire et j’ai admiré le courage qu’il a eu dans son enquête et la façon dont il a pris sur sa santé pour venir à bout de ce cauchemar.
Plus d’une fois j’ai eu envie de coller une bonne paire de claque à Monique Fourniret pour la faire avouer tout comme j’ai envie de donner une bonne correction à Michel Fourniret à chaque fois qu’on suit ses agissements.
Au fil des pages, nous nous énervons sur ces monstres et nous espérons que tout va enfin s’arrêter.
On arrive à la fin de ce roman totalement retourné et on sait qu’on restera longtemps marqué par cette histoire et par les mots percutants et tellement justes d’Harold Cobert. D’ailleurs, il m’a été bien difficile de me plonger dans un autre bouquin après lecture de celui-ci.
J’ai été d’autant plus touchée par cette histoire, qu’au moment de l’affaire Dutroux, j’ai été suivie par un complice de notre cher Dutroux en revenant de l’école à vélo à l’âge de 14 ans. Heureusement, nous étions deux et nous avons eu la bonne idée de ne pas séparer, ce qui a découragé le cher complice et le lendemain nous avons changé de route.
Bref, si vous aimez les histoires vraies et percutantes, je n’ai qu’une chose à vous dire, jetez-vous sur ce roman sans plus attendre.
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Aucun libraire n'a publié de coups de cœur sur "La mésange et l'ogresse" pour le moment...
Editeur | PLON |
Collection | |
ISBN | 978-2259230421 |
Date de parution | 18-08-2016 |
Traduction | |
Pages | |
Prix |
Editeur | EDI8 |
Collection | |
ISBN | 9782259251280 |
Date de parution | 18-08-2016 |
Traduction | |
Pages | 345 |
Prix |