Quand j’ai entendu parler de La fille d’avant de JP Delaney, j’ai tout de suite été tentée. J’adore les thrillers, être happée par une histoire au point de ne pas pouvoir lâcher mon livre avant la fin. Être bousculée et un peu effrayée – tout en me sentant bien en sécurité chez moi, il ne faut pas exagérer, il n’y a que dans les livres que j’aime bien avoir un peu peur.
L’endroit où je le sens le...
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Quand j’ai entendu parler de La fille d’avant de JP Delaney, j’ai tout de suite été tentée. J’adore les thrillers, être happée par une histoire au point de ne pas pouvoir lâcher mon livre avant la fin. Être bousculée et un peu effrayée – tout en me sentant bien en sécurité chez moi, il ne faut pas exagérer, il n’y a que dans les livres que j’aime bien avoir un peu peur.
L’endroit où je le sens le mieux, c’est ma maison. Je m’y sens bien, protégée – sauf quand mon imagination me joue des tours, mais là c’est un autre problème. Ma maison, c’est un peu ma caverne, mais sans pingouin (OK, si vous n’avez pas vu Fight Club, vous passerez à côté de cette référence). Mais pourquoi donc suis-je en train de vous parler de ma maison depuis le début de cet article ? Parce qu’il est question d’une maison dans La fille d’avant. Une maison très particulière, que personnellement j’aurais bien voulu visiter. Mais y vivre, c’est autre chose…
Emma cherche un nouvel appartement avec son copain Simon. Un appartement ultra sécurisé, mais avec leur budget à Londres, rien ne trouve grâce aux yeux de la jeune femme. Au bout d’un moment, l’agent immobilier leur parle d’une maison, une sorte de bunker, au loyer défiant toute concurrence. Oui, mais une telle opportunité se mérite et il y a des règles à respecter.
Emma, qui a été agressée dans son ancien appartement tombe sous le charme de cette maison d’architecte et espère que leur candidature sera retenue par le propriétaire et imagine que les règles seront facile à respecter : pas d’animaux, pas d’enfants, pas de meubles, pas de tapis, pas de choses à traîner sur le sol, pas de livres, plier les vêtements selon la méthode de Marie Kondo, ranger les épices par ordre alphabétique… Et d’autres encore.
Jane vient de perdre un bébé. Elle cherche à se reconstruire. Cherche un nouvel appartement. Mais avec son budget, rien ne trouve grâce à ses yeux. Au bout d’un moment, l’agent immobilier leur parle d’une maison, une sorte de bunker, au loyer défiant toute concurrence. Oui, mais une telle opportunité se mérite et il y a des règles à respecter. Jane est séduite…
Ça vous dit quelque chose ? Jane s’installe au One Folgate Street après Emma. On suit l’histoire des deux femmes en parallèle, avec des chapitres courts. Frustrants. On veut savoir ce qui est arrivé à Emma, ce qui arrivera à Jane. A quel moment, elles réaliseront qu’elles sont en danger et qu’elles découvriront d’où il vient…
J’ai adoré cette intrigue et comme je m’y attendais, j’ai eu du mal à poser mon livre pour manger, dormir ou travailler… J’ai adoré tous ces questionnements autour de l’emprise. Mon Dieu, ce que le personnage d’Edward a pu me faire penser à Christian Grey (du moins l’image que j’en ai puisque je n’ai pas lu 50 nuances de Grey, ni vu le film), bonjour le sociopathe ! Et pourtant, son comportement n’a l’air de choquer personne. Bref, bref. La fille d’avant n’est pas un roman révolutionnaire, mais si vous avez aimé Les Apparences ou La fille du train, foncez !
Au moment d’écrire cette chronique, j’ai fait deux ou trois recherches sur l’auteur, réalisant que je n’avais même pas retenu son nom et que je savais pas s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. Et mes premières recherches ne m’ont pas plus éclairée puisque derrière ce nom se cache un écrivain qui a décidé de prendre un pseudonyme. Il s’avère que cet auteur est Tony Strong, l’auteur de L’appât. Vous en savez autant que moi, désormais.
On devrait entendre parler de La fille d’avant assez largement puisque il semble que Ron Howard va l’adapter au cinéma. Et ça, c’est une bonne nouvelle !
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