Manon maquille les cadavres, Ariel maquille les voitures. Elle est thanatopractrice, il est délinquant. Ils sont frère et sœur. Un jour, l'une des combines d'Ariel tourne mal et Manon se retrouve complice malgré elle. Lorsque les assassinats les plus sordides s'accumulent autour d'eux, traçant un jeu de piste sanglant vers une secte satanique, le capitaine Raynal s'intéresse à leur cas. Commence alors une traque qui brouillera les limites entre alliés et prédateurs et mettra à l'épreuve les liens du sang.
Sire Cedric revient en chef d'orchestre du suspense et des frissons, avec un nouveau
concerto qui fait la part belle au souffle du vent dans la nuit noire et aux gémissements des corps torturés. Subtil et maîtrisé, ce conte d'horreur moderne allie à la justesse d'une réflexion sur les relations...
voir plus
Manon maquille les cadavres, Ariel maquille les voitures. Elle est thanatopractrice, il est délinquant. Ils sont frère et sœur. Un jour, l'une des combines d'Ariel tourne mal et Manon se retrouve complice malgré elle. Lorsque les assassinats les plus sordides s'accumulent autour d'eux, traçant un jeu de piste sanglant vers une secte satanique, le capitaine Raynal s'intéresse à leur cas. Commence alors une traque qui brouillera les limites entre alliés et prédateurs et mettra à l'épreuve les liens du sang.
Sire Cedric revient en chef d'orchestre du suspense et des frissons, avec un nouveau
concerto qui fait la part belle au souffle du vent dans la nuit noire et aux gémissements des corps torturés. Subtil et maîtrisé, ce conte d'horreur moderne allie à la justesse d'une réflexion sur les relations familiales les retournements de situation les plus ébouriffants.
voir moins
J’avais peut-être trop d’attentes par rapport à ce livre. L’enquête m’a plu, mais ne m’a pas surprise. J’ai aimé découvrir la secte présentée par l’auteur et la mythologie autour. Ce livre était beaucoup plus soft que prévu (du moins pour moi) et n’a pas su m’emmener dans l’Enfer que j’attendais. Une lecture certes intéressante, mais qui ne m’a pas transcendée.
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2017/04/11/du-feu-de-lenfer/
voir plus
J’avais peut-être trop d’attentes par rapport à ce livre. L’enquête m’a plu, mais ne m’a pas surprise. J’ai aimé découvrir la secte présentée par l’auteur et la mythologie autour. Ce livre était beaucoup plus soft que prévu (du moins pour moi) et n’a pas su m’emmener dans l’Enfer que j’attendais. Une lecture certes intéressante, mais qui ne m’a pas transcendée.
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2017/04/11/du-feu-de-lenfer/
voir moins
La parution d’un nouveau thriller signé Sire Cédric est toujours un véritable moment de joie dans ma vie de grande lectrice. L’expérience a été un peu particulière parce que c’est la première fois que je lis la version numérique et non le format papier d’une de ses oeuvres. Cela étant dit, je suis reconnaissante envers les éditions Presses de la Cité et https://s2.netgalley.fr de m’avoir aider à constater...
voir plus
La parution d’un nouveau thriller signé Sire Cédric est toujours un véritable moment de joie dans ma vie de grande lectrice. L’expérience a été un peu particulière parce que c’est la première fois que je lis la version numérique et non le format papier d’une de ses oeuvres. Cela étant dit, je suis reconnaissante envers les éditions Presses de la Cité et https://s2.netgalley.fr de m’avoir aider à constater que quelque soit le support : chacun de ses livres est différent du précédent. L’écriture de mon écrivain favori ne cesse de s’améliorer.
Dans "Du feu de l’enfer", le lecteur est confronté à l’ambiguïté des liens familiaux. Alors qu’ils n’étaient que des enfants Manon et Ariel Virgo, ont découvert le corps en décomposition d’un homme dont l’ultime choix a été de se pendre. Pour elle, cette vision d’horreur est à l’origine des soins qu’elle apporte aux défunts. (Je suis d’ailleurs très satisfaite de tout ce que j’ai appris sur le sujet). Pour lui, ce souvenir douloureux est la conséquence directe d’une existence vécue à l’ombre des lois et de sa soeur qu’il n’a jamais été en mesure de protéger. Ecrire qu’il est rongé par la culpabilité n’est rien à coté de ce que ressent ce "magouilleur". J’espère qu’il parviendra à vous surprendre autant que moi !
Ici, la dimension fantastique n’est présente qu’à travers les descriptions d’aliénation des membres de plusieurs rassemblements sectaires. La vue du sang des êtres humais et des chiens qu’ils massacrent ont pour effet de les mettre en transe. Cet état second agit en même temps sur les personnages et sur le lecteur. Ils sont tous victimes d’hallucinations. Le fantasme se confond avec la réalité. La volonté de se hisser au rang des Dieux se nourrit de la sensualité, de la sueur, de l'ignorance des âmes égarées.
Cette danse macabre dure depuis des années. Elle arrange les personnalités politiques d’une grande ville de France et implique un bon nombre de retournements de situation. Nos nerfs sont à vif. La puissance du texte ne laisse pas indifférent(e). Elle laisse dans son sillage un sentiment une impression de déjà vu mais le courage de certains intervenants m’en est pas moins remarquable. Cet ouvrage est une « tuerie » au sens propre comme au sens figuré !
voir moins
Je n'en ai lu qu'un de cet auteur pour le moment, L'enfant des cimetières, et pourtant je les choisis/achète tous sans la moindre hésitation, depuis justement cette première lecture, ce premier coup de cœur. J'ai appris que celui-ci était son premier sans fantastique mêlé à l'intrigue et, pour moi, ça ne change absolument rien, c'est réussi ! L'auteur a clairement du talent, que ce soit pour son intrigue...
voir plus
Je n'en ai lu qu'un de cet auteur pour le moment, L'enfant des cimetières, et pourtant je les choisis/achète tous sans la moindre hésitation, depuis justement cette première lecture, ce premier coup de cœur. J'ai appris que celui-ci était son premier sans fantastique mêlé à l'intrigue et, pour moi, ça ne change absolument rien, c'est réussi ! L'auteur a clairement du talent, que ce soit pour son intrigue qui ne peut que captiver et étonner, ou bien pour sa plume si fluide.
Manon est thanatopractrice, elle maquille donc les corps quand son frère Ariel maquille... les voitures. Il a toujours été un délinquant et c'est ce qui a toujours posé problème dans leur relation. Il attire trop les ennuis et vient chercher Manon à la rescousse quand ça se gâte alors qu'elle a sa petite vie bien rangée. Mais cette fois, il a fait fort ! Un simple vol les entraine dans une course contre des meurtriers...
L'énorme point fort de cet auteur, c'est sa plume. Clairement. Il rend tellement tout vivant ! On a l'impression de visualiser toutes les scènes et c'est ce qui tient d'abord le plus en haleine. Car, oui, au départ, nous n'avons pas grand chose à nous mettre sous la dent, l'intrigue se met en place progressivement et, tant que nous ne sommes pas vraiment au cœur de l'intrigue, il ne se passe pas énormément de choses. Malgré tout, la plume fluide et la visualisation de chaque scène, important ou non, nous permettent de lire sans problème et de savourer. Enfin savourer... lorsque l'on voit sous nos yeux des scènes bien gores (je crois que je me rappellerai toute ma vie du passage dans les toilettes où Ariel se fait agresser tant ça m'a donné des nausées... entre autres scènes !), on savoure parce qu'on voit vraiment mais à quel prix ! Et c'est juste génial quand même ! Malgré les nausées que l'on peut avoir (oui, personne sensible s'abstenir, quoi que ça se lit quand même !), les sueurs froides, le cœur qui bat la chamade... et bien c'est un pur régale ! On vit l'histoire et on tourne les pages sans même s'en rendre compte.
J'ai adoré comment l'auteur a décrit la secte. Progressivement elle aussi, mais sans en rajouter trois tonnes, tout parait plausible (et alarmant...). Et les révélations ! Il y en a une surtout qui m'a choquée, je ne m'y attendais tellement pas ! Ça m'a retournée !
Je n'ai pas eu de coup de cœur parce que je marche surtout au feeling, soit je "ressens" que j'en ai un, soit non. Il n'y a juste pas eu la petite étincelle mais clairement, je n'ai rien à reprocher à ce thriller, bien au contraire ! Il a tout ce qu'il faut pour plaire et je ne peux que le conseiller !
Les personnages un tous un petit quelque chose qui nous retient. La relation entre Ariel et Manon est très compliqué. On voit clairement qu'Ariel est égoïste et lâche, c'est rageant, surtout pour Manon. Mais on n'aurait pas cette histoire si ça n'avait pas été le cas alors... Et Manon est agréable à suivre. Elle est tout le contraire de son frère, courageuse, intelligente, posée.
D'autres sont également intéressants : des membres de la secte, le capitaine Raynal qui est bien présent pour aider Manon et Ariel alors qu'ils n'ont personne vers qui se tourner, certains autres membres de la police. De plus, l'intrigue prend tellement d'ampleur à un moment donné qu'on ne sait plus vraiment à qui se fier, à qui faire confiance. Les personnages sont juste super bien développés et nous réservent de belles surprises à mesure que l'on avance dans l'histoire !
Un thriller à ne pas forcément mettre entre toutes les mains, si vous êtes trop sensibles par exemple, parce qu'il y a des scènes vraiment très gores que l'on visualise parfaitement, et le rythme est tellement soutenu que c'est dur de ne pas être frustré lorsque l'on quitte le livre pour d'autres obligations. Mais, malgré tout, j'ai quand même envie de vous dire qu'il faut le lire, pour toutes ces émotions que l'on ressent, pour cette intrigue superbement menée et ces révélations de fou !
voir moins
Quand je veux lire un bon roman horrifique, j’avoue que j’ai surtout tendance à me tourner vers Stephen King. Je trouve que c’est un genre sur lequel les auteurs se cassent facilement le bout de la plume. Maladroit, le roman peut rapidement tomber dans le gore gratuit. Celui où il y a des effusions de sangs et de la torture à tout va sans aucune subtilité. J’aime l’horreur, mais j’ai beaucoup de mal...
voir plus
Quand je veux lire un bon roman horrifique, j’avoue que j’ai surtout tendance à me tourner vers Stephen King. Je trouve que c’est un genre sur lequel les auteurs se cassent facilement le bout de la plume. Maladroit, le roman peut rapidement tomber dans le gore gratuit. Celui où il y a des effusions de sangs et de la torture à tout va sans aucune subtilité. J’aime l’horreur, mais j’ai beaucoup de mal à trouver un bon roman d’horreur. Par contre là je dois avouer que j’ai été plutôt ravie par ma lecture.
Dans le sud de la France se trouvent de nombreux châteaux abandonnés que leurs propriétaires cherchent à vendre. Qui se douteraient que ces endroits servent de lieux de cultes pour des cérémonies d’une secte adorant la mort, le sang et qui permettent à leurs membres de lâcher tous leurs vices, les pires vices. Manon et Ariel vont le découvrir à leur doute. La première maquille les cadavres dans son métier de thanatopractrice, le second maquille les voitures volées. Ariel va voler la mauvaise voiture et perdu, va entraîner sa sœur dans une course contre la montre où ils vont devoir faire face à une secte qui ne le veulent pas vraiment du bien.
Il est rare que je dois faire des pauses dans ma lecture. Pourtant, c’était le cas dans les moments les plus intenses du récits. Ce n’était pas à cause que cela soit trop dégoûtant. Non, c’était plutôt parce que c’était tellement happée par le récit que j’en devenais trop tendue. C’est comme si le moment stressant d’un film d’horreur se retrouver à durer des pages entières. A la fin du roman j’étais soulagée de l’avoir finit et très heureuse en même temps. L’histoire est vraiment génial. Je me suis fait plusieurs fois fait surprendre et j’ai poussé des : noooooooon pas possible. C’est vraiment prenant et bien écrit. Sire Cédric arrive dans son écriture à distiller un sentiment d’inconfort, de malaise, on ne saisit pas bien pourquoi. Étant une grande adepte des films d’horreurs, il en faut beaucoup pour me mettre dans un tel état d’esprit. C’est pour cela que je devais faire des pauses dans ma lecture, parce que j’avais vraiment l’impression d’être aux côtés de Manon et Ariel et d’avoir peur avec eux. C’était vraiment une expérience de lecture géniale.
Vais-je aimer ce roman ?
Du feu de l’enfer est un roman qui plaira sans aucun doute aux adeptes de l’horreur. Ce roman sait donner des frissons et une boule au ventre dont on a un du mal à se détacher. Bien écrit, il ne part pas dans le sanglant gratuitement, c’est un roman qui vous happe et vous plonge dans l’horreur la plus insidieuse. Ils sont partout, personne ne peut leur échapper et surtout ils sont en France. Avec les films d’horreurs on a tendance à trouver que seul les Etats-Unis d’Amérique et le Japon ont le monopole de l’horreur. Pour une fois, l’horreur se trouve à notre porte et on ne pourra pas y échapper.
voir moins
C’est avec ce thriller « Du feu de l’enfer » de Sire Cedric que je découvre l’auteur. L’intrigue principale traite du milieu des sectes sataniques et des soirées un peu extrêmes organisées pour des personnes de pouvoir. L’histoire fait aussi la part belle aux relations entre une sœur et son frère, deux façons très différentes de voir la vie, deux personnages aux caractères opposés.
Manon est thanatopractrice....
voir plus
C’est avec ce thriller « Du feu de l’enfer » de Sire Cedric que je découvre l’auteur. L’intrigue principale traite du milieu des sectes sataniques et des soirées un peu extrêmes organisées pour des personnes de pouvoir. L’histoire fait aussi la part belle aux relations entre une sœur et son frère, deux façons très différentes de voir la vie, deux personnages aux caractères opposés.
Manon est thanatopractrice. Elle aime son métier et fait en sorte de restituer à la famille du défunt un corps serein pour les aider à faire leur deuil. Ariel, le frère de Manon, est délinquant et trempe dans diverses combines dont le vol de voitures.
Un jour, Ariel, après une rupture avec sa petite amie, débarque chez sa sœur Manon et lui demande de l’héberger quelques jours. La relation entre la sœur et le frère n’est pas au beau fixe car Ariel est coutumier des affaires louches et demande souvent de l’aide à sa sœur. Mais celle-ci, par bonté d’âme, accepte.
Le lendemain, Manon voit une tâche de sang sur le plafond de sa chambre. Elle monte voir son voisin et le découvre sans vie. Tout le monde pense alors à un suicide.
Le même jour, Ariel se rend compte qu’il est suivi par des personnes bizarres. Pourquoi ? Dans quelle affaire a-t-il mis les pieds ? Il va bientôt le savoir pour son malheur et celui de sa sœur embarquée malgré elle.
Suite à une série de meurtres non conventionnels et violents, la police est appelée sur les lieux et le lieutenant Franck Raynal se charge de l’enquête. Manon est entendue par Raynal qui essaie de la tranquilliser. Mais le frère et la sœur sont pris entre deux feux et doivent agirent sans la police. Ariel ayant des choses à se reprocher évite la police.
Ce thriller part à cent à l’heure et ne m’a plus lâcher. L’action est présente à toutes les pages. Les chapitres sont courts et le rythme est rapide. Pas de descriptions inutiles, les personnages sont plonger au cœur de l’intrigue et doivent trouver des solutions pour s’en sortir.
J’ai été pris par l’ambiance et l’atmosphère que dégage ce thriller. Une chasse à l’homme est ouverte et celle-ci m’a donnée des sueurs froides. C’est brillamment écrit et efficace. Il y a de fausses pistes, des retournements de situations, et j’ai été surpris par ce final que je n’ai pas vu venir. Je conseille ce thriller à tous ceux qui aiment l’action et l’adrénaline !
voir moins
Quelqu’un a dit un jour : « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous qu’on ne sait pas lire ».
Pour ce troisième rendez-vous avec Sire Cédric, j’avais mis mes plus beaux atours. Je m’étais installée confortablement et lascivement, son roman posé avec soin sur mes genoux, mes cheveux s’étalant sur l’oreiller… Les deux premières rencontres avec l’auteur n’avaient pas enflammé mes sens....
voir plus
Quelqu’un a dit un jour : « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous qu’on ne sait pas lire ».
Pour ce troisième rendez-vous avec Sire Cédric, j’avais mis mes plus beaux atours. Je m’étais installée confortablement et lascivement, son roman posé avec soin sur mes genoux, mes cheveux s’étalant sur l’oreiller… Les deux premières rencontres avec l’auteur n’avaient pas enflammé mes sens. Je l’avais trouvé plus que sympathique mais ses œuvres ne semblaient pas correspondre à mes attentes.
Le processus de séduction était cependant enclenché. Passé le stress des premiers rencards, je me sentais plus décontractée et apte à ouvrir mon esprit à de nouvelles sensations ou tout du moins, à laisser une chance au Sieur Cédric de toucher une de mes cordes sensibles. Les conditions étaient donc idéales pour une nouvelle approche et je partais, le cœur malgré tout alourdi de quelques craintes, vers la découverte d’un univers nouveau.
L’homme s’exprimait bien. On sentait, dans ses phrases concises, une maîtrise de la langue et du style. Les chapitres étaient courts et assurément, le temps passait vite en sa compagnie. La soirée s’annonçait rythmée et les premières pages s’engageaient sur un terrain de violence que l’auteur dominait avec aisance.
Malgré mon aversion pour l’excès d’hémoglobine, je me laissais embarquer dans le récit, écoutait avec attention ce qu’il avait à raconter afin de me forger une idée plus précise de sa démarche. Autant que faire se peut, je poursuivis ma lecture, tentant d’oublier le fond pour ne me concentrer que sur la forme.
Mal m’en a pris, car la matière de ce roman n’incarnait pour moi que l’essence même de tout ce que je n’arrivais pas à apprécier…je n’y voyais que lieux communs et dialogues convenus. Je ne percevais que des ficelles plus épaisses que des cordes. Je discernais déjà l’issue d’un roman presque familier tant le thème me semblait usé jusqu’à la moelle. En un mot comme en cent, je m’ennuyais ferme et étouffais tant bien que mal mes bâillements impolis. Et là, me disais-je… pourquoi ais-je donné une énième chance à un écrivain dont je ne suis définitivement pas la cible ? Pourquoi insister dans une relation que je sais condamnée d’avance ?
La réponse à cette énigme existentielle se matérialisa dans la toute dernière partie, lorsque Sire Cédric dévoila enfin son jeu et réussit à surprendre mon esprit désenchanté. Il m’offrit ce que je lui réclamais depuis le commencement : l’étonnement, la surprise, l’originalité tant attendue.
Qu’il m’eut fallu presque 500 pages pour en arriver à un soupçon de plaisir est sans équivoque le signe d’une rupture définitive. N’est pas compatible qui veut. Néanmoins, la séparation aura eu le mérite de se faire sur un final des plus intéressant qui me laissera un souvenir séduisant, à défaut d’inoubliable.
voir moins
Mais pourquoi, pourquoi mes amis, POURQUOI ? Pourquoi ai-je donc attendu si longtemps pour découvrir la plume de cet auteur détonnant ? J'ai envie de me mettre des gifles rien qu'à vous écrire ces quelques palabres. Car il m'a quand même fallu me rendre jusqu'à la Foire du Livres de Bruxelles pour enfin sauter sur l'énergumène... J'avais en effet repéré son nom sur le programme, mais en le voyant débarquer...
voir plus
Mais pourquoi, pourquoi mes amis, POURQUOI ? Pourquoi ai-je donc attendu si longtemps pour découvrir la plume de cet auteur détonnant ? J'ai envie de me mettre des gifles rien qu'à vous écrire ces quelques palabres. Car il m'a quand même fallu me rendre jusqu'à la Foire du Livres de Bruxelles pour enfin sauter sur l'énergumène... J'avais en effet repéré son nom sur le programme, mais en le voyant débarquer à sa table de dédicace, je me rappelle avoir jubilé comme une ado prépubère face à Justin Bieber (Oui, bon bah ça va hein... Ce n'est pas de ma faute si parfois je ne contrôle pas mes pulsions littéraires !) De ce fait je me suis précipitée à la suite de la file d'attente me dirigeant vers LE grand Sire... A qui j'avouais à demi-mots, une fois devant lui, ne pas encore connaître sa plume et qui, bien loin de s'en offusquer, se disait ravi de me voir tenter, me conseillant ainsi son petit dernier, un one shot sans fantastique, histoire de commencer soft... Enfin soft... Façon de parler, hein... Je repartais donc l'air gaga, le sourire béat avec mon petit graal noir sous le bras... Un coup d'œil à la quatrième de couverture finissait de m'achever : "Un roman addictif écrit à l'encre noire des ténèbres. Olivier Norek"... Aaaah... Si même mon auteur chouchou me donne sa bénédiction, plus aucune raison d'arrêter la machine... Et le soir même j'attaquais le bestiau... Enfin... On se demande quand même lequel des deux a attaqué l'autre...! Car j'en ai passé une nuit blanche et ruiné mon vernis, je ne vous raconte même pas... Enfin si, je vous raconte, justement...
En effet, l'auteur ne s'embarrasse pas d'éventuelles présentations pour entraîner son lecteur au coeur même de l'action. L'introduction donne immédiatement le ton : Au programme ce soir, c'est chasse à l'homme et mise à mort les amis ! D'entrée de jeu le lecteur se retrouve ainsi happé par un récit d'une incroyable intensité, où la tension est palpable et le suspens de tous les instants. L'auteur ne prend décidément pas de gants et ne laisse volontairement aucun répit à son lecteur, le ballottant bains de sang en revirements, de cadavres en rebondissements pour 500 pages affolantes que le lecteur ne peut s'empêcher de dévorer, subitement pris d'une inquiétante frénésie de noir littéraire. Si l'auteur a délaissé le fantastique pour celui-ci, il n'en flirte pas moins avec le genre et se joue du stress et des frayeurs que peut ressentir son lecteur à la vue de tant d'abominations, tout en s'appuyant sur quelques éléments historiques bien réels, histoire d'enfoncer le clou. La plume est définitivement captivante, prenante, enivrante, si bien que le lecteur vit plus qu'il ne lit ce thriller mené à un rythme diabolique et infernal jusqu'à un dénouement tout simplement ahurissant.
Atout majeur de ce roman, les protagonistes de ce récit sont décidément complexes et captivants. On retiendra bien évidemment ce duo fraternel mal dégrossi constitué d'une sœur aînée passionnée par son curieux métier, débordant de courage et de combattivité sous couvert de quelques attitudes inquiétantes parfois, et d'un frère cadet embourbé dans les coups foireux et la délinquance de seconde zone, ne manquant pas de lâcheté aussi peu fiable qu'il est minable mais pouvant, à de rares occasions, se réveiller et faire preuve d'un peu de dignité. Les personnages sont étoffés, dépeints avec leurs points forts et leurs faiblesses, et s'avèrent par là-même foncièrement réalistes et franchement attachants. De la même manière, les personnages secondaires ne sont pas en reste, chacun ayant sa place à tenir et son rôle à jouer pour un sinistre ballet remarquablement bien mené. D'aucuns diront qu'ils ne sont ni tout noir ni tout blanc mais bien en cinquante nuances de gris, ce qui permet à l'auteur de brouiller la frontière entre le bien et le mal, entre les gentils et les méchants.
Enfin la plume est aussi fluide qu'elle est sanglante, aussi soignée qu'elle est acérée, le style est d'une remarquable qualité... Autrement dit le grand Sire sait écrire et pas qu'un peu.
En bref, Sire Cédric compte une nouvelle fan qui s'apprête à lui sauter dessus dès le prochain salon ! Quant à toi, lecteur, je ne te laisse pas le choix : Ce sacré thriller tu liras !
(Lu en mars 2017)
Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2017/03/chroniques-2017-du-feu-de-lenfer-de.html
voir moins
CEDRIC SIRE
10autres ouvrages sur myLib
Voir
Aucun libraire n'a publié de coups de cœur sur "Du feu de l'enfer" pour le moment...
Editeur | Les Presses de la Cité |
Collection | |
ISBN | 9782258115699 |
Date de parution | 09-03-2017 |
Traduction | |
Pages | 560 |
Prix | 21,50 € |